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2000 ans avant Jésus-Christ, on disait au malade «Tiens, mange cette racine».

Vers l'an 1000, on dit qu'il y a mieux que la racine et on suggère de prendre une potion. 

Autour de 1500, la potion est sorcellerie! Priez et vous serez guéri, allez en paix... 

Dans les 1930, la prière est remplacée par un miracle! La pénicilline. 

Vers 1990, la pénicilline est devenue inefficace. «Tiens, nous dit-on, prends cet antibiotique super puissant».

En 2012, cet antibiotique n'est plus efficace, alors les sages nous disent «Tiens, mange cette racine».

 

L'origine des médicaments dans la nature

Tous les médicaments que l'on trouve en vente libre (et même en prescription, en fait) ont leur équivalent qui vient directement de Dame Nature

C'est naturel, puisque pour arriver à l'état de médicament tel qu'on le connaît, les chercheurs ont étudié les composés chimiques des plantes afin de les recréer en laboratoire. Faisons le tour de quelques médicaments connus:

L'aspirine imite le Saule Blanc (Salix Alba). Pour un anti-inflammatoire et un analgésique puissant, découvrez le Curcuma Longae. Un antibiotique? Allez dans votre cuisine chercher de l'ail (Allium Sativum)!

Même la petite pilule bleue qui fait le bonheur de certains hommes (et leur femme) a son équivalent: l'Ashwagandha (Withania somnifera). Vous l'aurez deviné, la petite rose pour la libido des femmes aussi son équivalent chez la plante Damiana (Turnera Diffusa).

L'aubépine (Crataegus oxyacantha) est favorable pour les conditions cardiaques, alors que la Fleur de la Passion (Passiflora incarnata) est bénéfique pour la pression artérielle! N'est-ce pas joli comme image!

 

Quand naturel et synthétique s'unissent

Quand on en a vraiment besoin, les médicaments ou les antibiotiques sont importants. Lorsqu'ils peuvent être évités, c'est préférable, sinon le corps s'habitue et leur efficacité est réduite. On le sait, mais, parfois, on est quand même rapide à avaler la petite pilule qui enlève le bobo.

Quand toutes les options offertes par les produits de santé naturels ne fonctionnent plus ou qu'ils nuisent davantage à la qualité de vie que les médicaments pharmaceutiques, devrait-on avoir recours à ces derniers, malgré la diminution des mécanismes de cognition qu'ils génèrent?

Idéalement, la pharmacie synthétique ne serait-elle pas utile qu'en dernier recours, une fois que les options proposées par la pharmacie naturelle ne fonctionnent plus? Ou dans les cas où le problème brime d'avantage la qualité de vie que les effets secondaires des médicaments ?